mercredi 28 avril 2010

83. Mon Amie la Guêpe Poliste

j' aimerai vous présenter ma copine la Guêpe poliste. Chaque année, elle installe plusieurs colonies dans le jardin. C'est une guêpe peu agressive, que vous pouvez assez tranquillement observer. Il suffit de ne pas faire des gestes brusques, ( du genre :" hiiiii une guêpe, ouste ! au secours ,!" avec des grands gestes paniqués) et d'éviter de vous approcher quand les oeufs sont sur le point d'éclore.
Nous avons appris à nous connaître, et son installation est un évènement riche en émotions et en aventures, qu' à ma façon , je voudrais partager avec vous ici...

Jour un
Dix neuf heures et des poussières. Les derniers rayons de soleil annoncent le repli du jour. Dans le jardin, tout un monde caché s'apprête pour la nuit. Repos abrité ou chasse nocturne.
Cette guêpe est futée, elle squatte  une anfractuosité dans le mur de pierre. Elle reste un moment sur le balcon à observer mon étrange manège, puis disparaît complètement, parfaitement à l'abri pour la nuit.
jour deux
 Pour les hirondelles, je savais.

Mais les guêpes? Qui reviennent chaque année refaire leur nid au même endroit?

Il semble que cela soit le cas. L'année passé une guêpe avait installé sa colonie derrière la clématite. je l'avais abondamment photographiée, et ni elle ni sa progéniture ne m'ont jamais piquée malgré l'appareil photo souvent à 3 cm du nid. ( Faut dire que je leur parlais gentiment,hein... ) Elles n'ont jamais piqué non plus ma fille ou mon mari. Par contre, et c'est là que l'histoire devient curieuse, gare aux visiteurs! Ceux -ci, pourtant prévenus de la proximité du nid, se faisaient souvent agresser.

Physionomistes les guêpes? je vous pose la question. ...
( mais sachez que, à moins d'être allergique, la piqûre de polliste n'est vraiment pas terrible, la douleur dure peu de temps, et vous la calmerez en approchant la piqûre d'une source de chaleur. ( attention, la brûlure de cigarette, ça fait mal beaucoup plus longtemps ! )


Jour cinq
Ça y est, elle s'est installée!

Elle travaille inlassablement à son nid, de temps en temps distraite par mon observation insistante, mais elle me connaît à présent et sait que je ne suis pas une menace pour elle.
Un truc m'inquiète. Elle a rameuté plein de copines. Il y a des nids partout.

Comment on écrit " pension complète" en langage de guêpes?
Parce que , si on fait un rapide calcul: un nid, ça fait plus ou moins...heu...50 guêpes.? et 50 guêpes qui reviennent au même coin pour les vacances....ça fait .... oui oui, 50 x50 ....2500 guêpes. ( ben non je sais il y en a beaucoup qui n'ont pas passé l'hiver, mais quand même, ça fait beaucoup trop .

J'ai donc profité que les 3 individus revenus construire leur résidence d'été aient les antennes tournées, pour détruire le nid entamé. ... Ce manège risque de devoir se reproduire souvent car elles sont opiniâtres !

jour dix:
Réunion de crise

L'architecte: -"Écoutez, cela ne peut pas durer, le chantier est terriblement en retard,
Que se passe-t-il donc ? "

L'entrepreneur: -" Sais pas. Ça s'effondre tout l' temps.

Doit y avoir un blème avec vos plans..."

L'architecte: -" mes plans sont parfaits! N'inventez pas n'importe quelle excuse pour justifier le retard de votre chantier ! "

L'entrepreneur: - " J'y comprends rien. Je construis, comme d'habitude. Du solide, hein, je vous jure ! Puis je vais au casse croûte, et quand je reviens, ... plus rien ! Tout a disparu!

l'architecte. :- " Songez donc à supprimer le gros rouge au casse croûte, mon brave..."

l'entrepreneur: - " ouais...et vous , pensez à créer de plans convenables, pas pour des bicoques qui s'envolent au premier coup de vent...

infos sur : http://champignon.champyves.free.fr/FicsHtml/I_Poliste.htm

jeudi 22 avril 2010

82. Tipule

Photo Nikon D 200
La tipule (et non le tipule, comme on aurait tendance à penser...) est cet espèce de grand moustique que vous rencontrez facilement durant l'été. Elle ne pique pas, et en France on l'appelle aussi cousin ou " mouche-faucheux à cause de ses grandes pattes qui le font ressembler à l'opilion ( l' araignée qu'on a tous au plafond...)  D'ailleurs, les anglais l'appellent:  " Daddy long legs"  . 

 Innofensive donc, à l'état adulte,  elle ne pense souvent
qu' à se reproduire.C'est la raison pour laquelle vous rencontrerez souvent madame et monsieur ensemble (dans des attitudes que la morale m'interdit de spécifier ici....:-)) ) 




C'est sa larve qui cause des dégâts  aux cultures car elle se nourrit de racines de plantes et peut fortement endommager les gazons. ( un cauchemar pour les green de golf...)
Elle est donc le plus souvent considérée comme un nuisible, mais par ailleurs, ces insectes constituent une manne pour les oiseaux et les batraciens ( entre autres)
ils contribuent aussi  efficacement à la génération de l'humus (dégradation des feuilles mortes par exemple), mais aussi à l'aération des sols et à leur fertilisation.



Pour plus d'infos voir : lhttp://www.insectes-net.fr/tipule/tipul2.htm Les pages d'andré Lequet
ou sur mon autre blog : http://kinouclic.skyrock.com/2413683107-249-ET-LA-PRIVACY-BORDEL.html

mardi 20 avril 2010

81. Belle inconnue en tenue de Soirée

Phylaeus chrysops ♂

Photo Nikon d 70
Toute petite, environ un centimètre, sauteuse et vraiment jolie avec son jupon rouge.
On a joué à cache cache un bon moment, je n'arrêtais pas de l"embêter, sur la feuille à droite, non, plus au milieu, de profil, etc...jusqu'à ce qu'elle en ait marre et saute sur l'objectif pour mieux m'expliquer. ...
Sauve qui peut !
Heureusement , j'ai toujours mon Nikon autour du cou, un bon réflexe qui sauve le réflex ...



dimanche 18 avril 2010

80. Le prix de la fraise

J'aime bien les fraises. Avec du sucre, ou du citron, de la glace.. Miam!
Pourtant, j'en achète de plus en plus rarement, et seulement quand j'ai le temps de bien lire l'étiquette de l'emballage et de vérifier qu'elles ne proviennent pas d'Espagne.
Car les fraises espagnoles, ont certes un prix en euro très attractif, mais que dire du prix écologique de cette production espagnole ?
Nous les Belges, avons a Wépion, des fraises dont la réputation n'est plus à faire. Mais la France importe plus de 80.000 tonnes de fraises espagnoles.
Outre le fait qu'elles ont parcouru plus de 1500 km pour parvenir jusqu'à nous en camion, il est utile de savoir que l'essentiel des fraises espagnoles est cultivé sur une surface de 5 000 hectares autour du Parc National de Doñana. Inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, cette zone humide de 100 000 ha, d'une biodiversité exceptionnelle est un haut-lieu des migrations d'oiseaux, et accueille en outre la dernière population de lynx (20 individus).

Depuis les années 80, les sites de production se multiplient de façon anarchique et pèsent lourdement sur l'environnement : utilisation massive de produits chimiques pour la préparation du sol, cultures sur sable et sous plastique, consommation massive d'eau pour l'irrigation, occupation des sols en toute illégalité... La liste est longue des atteintes à l'environnement !


On estime que 40 % des surfaces sont cultivées illégalement et que plus d'une centaine d'hectares empiètent sur des espaces protégés. Les cultures de fraises largement irriguées par des forages, dont 50 % sont non déclarés, ont réduit de moitié les apports d'eau douce dans le marais alimenté par la rivière La Rocina et assèchent l'une des zones humides les plus remarquables de l'Union européenne.
Les fraisiers destinés à cette production, bien qu'il s'agisse d'une plante vivace productive plusieurs années, sont détruits chaque année. Pour donner des fraises hors saison, les plants produits in vitro sont placés en plein été dans des frigos qui simulent l'hiver, pour avancer leur production
La monoculture épuisant les sols et y favorisant la pullulation de parasite de la fraise, chaque automne, la terre sablonneuse est stérilisée pour y détruire toute microfaune, avec du bromure de méthyle (poison, gaz à effet de serre, et détruisant la couche d'ozone, interdit en 2005, dernière limite par le protocole de Montréal de 1987) et de la chloropicrine (poison dangereux qui a été utilisé comme arme chimique).
La main d'œuvre est constituée de marocains et saisonniers sans-papiers, sous-payés et mal logés. Les kilomètres de bâche plastique (cinq mille tonnes/an) dont le plastique noir couvre-sol, contaminés par les pesticides, sont enterrées ou brûlées à l'air libre à la fin de la saison ( juin) . De plus, 2 000 hectares ont été déboisés pour étendre les cultures de fraises
Alors, je vous le demande : des fraise, oui, mais à quel prix ?


Sources: divers articles du net dont : paperblog, et Wikipédia

vendredi 9 avril 2010

79. Amitié


Aquarelle  35 X 25 cm
04 2010

dimanche 4 avril 2010

78. Le Berger

photo Nikon D 200
02 2009

Chaque année   le troupeau traverse la vallée, et ils sont   si nombreux, que le spectacle est absolument fabuleux.  Il y a des centaines de moutons,une dizaine de chiens qui connaissent leur boulot, c'est extraordinaire de les voir surveiller le troupeau, et regrouper les bêtes qui s'éloignent. Le troupeau a traversé le gué. Il y a un petit ruisseau dans le creux de la vallée, rendu torrent avec les pluies incessantes de ces derniers jours. Mais une brebis s'attarde. Elle vient de mettre un agneau au monde. Tout crotté le pauvre, il a atterri dans la boue.
Maman brebis attend sagement que le berger vienne chercher son bébé. Il sera chargé sur un des ânes,


En plus des moutonset des chiens il y a  quelques chèvres et 4 ânes . Ces ânes sont des babysiters. Ils sont arnachés de sacoches sur les flancs, dans lesquelles le berger place les nouveaux nés. Bien au chaud et sans se fatiguer ceux ci sont confortablement convoyés. La maman est marquée d'un trait rouge, afin de la retouver dans le troupeau au moment de l'allaitement.