samedi 23 octobre 2010

102. LOUP! LOUP! Où es tu?


 Araignée Loup, 
Famille des Lycocidés.

En vérité, je ne suis pas tout à fait sûre de son identification, la  Lycosa Narbonensis et la Horgna Radiata   se ressemblent pas mal. Pour être sûre, faudrait la prendre gentiment en main, et la retourner pour contrôler l'abdomen. Je les aime bien et on a beau dire que leur piqûre - pardon ! leur morsure fait juste un tout petit peu mal mais est sans danger, je préfère finalement lui donner le nom de :
LYCOSA TARENTULA, une araignée très répandue en Italie.


Les Lycosidae sont une famille d'araignées de taille moyenne ou grande.
(25-29mm de corps pour une femelle, le mâle est plus petit)
 Elles chassent en courant et en bondissant sur leurs proies. Elles ont de petits yeux antérieurs disposés en ligne droite, et deux yeux postérieurs très gros. Les femelles transportent leurs œufs dans un cocon accroché aux filières ou leurs jeunes sur le dos.
Sauf quelques exceptions, les araignées-loups s'emparent des insectes non en leur tendant leurs filets, mais en les guettant à l'affût, ce que leur nom suggère. Très curieusement leurs yeux arrière, de grande taille, sont disposés de façon à regarder vers l'avant. Leur sens visuel leur sert un peu pour la capture des proies et la parade de séduction du mâle, mais il n'est pas aussi développé que chez les araignées sauteuses.
(...) les rares cas de morsures sont sans danger (elle est simplement douloureuse un peu comme une piqûre de guêpe)
Je les rencontre souvent dans le jardin en octobre,




Cul blanc :En octobre 2008; J'arrosais les fleurs quand je l'ai vu s'éloigner, pas ravie de prendre une douche imprévue. Bien grosse, Près de 3 cm.
J'ai observé ensuite qu'elle secrétait en abondance un liquide blanc, ce qui m‘a semblé assez étrange, car cette araignée ne tisse pas de toile. D’après ce que j’ai pu lire sur divers site, il est possible que je l’ai dérangée alors qu’elle réalisait le cocon destiné à transporter ses œufs.




Avec ce splendide spécimen de près de deux centimètres, j'ai eu  par contre une vive discussion! Elle voulait absolument entrer dans la maison. et j'ai eu beaucoup de mal à l'en dissuader. Je sais que ma réputation d'amie des araignées les attire, mais j'ai pas trop confiance , entre la bonne , le mari, et le chat...les risques de traîtrise sont très présents .... ( octobre 2009)



plus d'infos sur : www.insecte.org/spip?article50
Un site intéressant: 
http://www.zoologie.vd.ch/1_Actualite/Le_Matin_DCh/AcDCh31_07_05.html
Et aussi ( en italien ) :
http://www.amiciinsoliti.it/artropodi/ragni/tarantola.html





jeudi 21 octobre 2010

101. MAROC: CASABLANCA

Voyage en avion sans problème. Air Arabia c'est Mieux, beaucoup mieux que Ryan air, et pas plus cher. L'équipage vous chouchoute et est vraiment très gentil. Bon, d'accord, il y avait la petite grand mère marocaine à coté de moi, qui s'est méticuleusement curé les dents après le sandwiche au poulet, puis mouché à répétition ( elle devait avoir perdu qq chose, car elle examinait très attentivement le mouchoir chaque fois....)

A l' arrivée, ca y est !! C'est l' Afrique. Où faut-il aller ? Cet aéroport est grand , très grand, et pas trop bien indiqué. Bon finalement on arrive au contrôle d'identité. 
Hein ? tant de gens ? Pour si peu de douaniers ? 40 minutes de patience. Mais un sourire au guichet. 
Faut récupérer la valise. Au tapis mobile 8 . On tourne, on cherche, pas de valise. 2 valises qui manquent sur 2, cela fait un gros pourcentage de perdu quand même... Je me penche sur l'étiquette d'un sac , Espagne, Malaga. Ah Bon, le type responsable du dispaching bagages sera recalé en géographie. On récupère les valises deux rangs plus loin. Et hop dehors. ..

Merde, pourquoi les météos de chez nous m'ont –elles raconté qu'il faisait moche, froid et pluvieux à Casablanca ? Je meurs de chaud avec mon pull, mon gilet, ma veste. J'ôte des morceaux, ce qui fait deux bras pour deux valises, un sac à main, une veste , un pull. Beaucoup trop. J'ai encore plus chaud. 
On s'engouffre dans le taxi. 
Il faut près d'une demi heure pour arriver à l'hôtel. La banlieue de la ville est un mélange assez laid de chantiers ( plein de maisons en construction) où le futur pointe son nez, et de morceaux de terrains arides, où de faméliques touffes d'herbes sèches résistent au vent . Des moutons, avec ou sans berger, des chiens errants, un âne, des petites maisons pauvres, très semblables à celles que j'ai observées à Karthoum. Parfois, une grande et belle propriété, partiellement cachée par son mur d'enceinte. 
C'est une espèce d'autoroute, le chauffeur de taxi a payé pour l'emprunter. Vitesse limitée à 80 . Pas de danger qu'il ne dépasse cette limitation, sa vieille Mercedes indique 68737 km au compteur, mais cela doit être depuis dix ans au moins. Les fauteuils sont poussiéreux et défoncés, les amortisseurs font "clogk clogk", mais le chauffeur est prudent ( et indifférent aux klaxons des gros 4 X 4 qui lui réclament le passage.
Nous voilà en ville, je m'attendais à plus de traffic. Quelques motocyclistes coiffés d'un casque très drôle. Tout petit, cela ne doit pas protéger beaucoup en cas d'accident. Pas sûre que le casque soit obligatoire, non plus , si j'en juge par la quantité de ceux qui conduisent sans. Il y a plein de petites voitures, avec un curieux petit cadre sur le toit : « petit taxi ». Elles sont toutes rouges, et nous en emprunterons plus tard dans le journée pour nous déplacer. Sinon, les gros RAV 4 rutilants côtoient les vieux dacia et renault 12 , dans le traffic, tous sont à égalité. Pas question de dépasser. 
L'hôtel de val d'Anfan, est très beau. Les chambres sont spacieuses. E est un; peu déçue, car nos chambres ne donnent pas sur l'océan. Mais si! Si je me penche un peu sur la terrasse, je vois la mer !! 
Il est 17 heures à ma montre, 15 heures à Casa. J'ai faim, et le sandwich avalé dans l'avion n'est plus qu'un lointain souvenir. E. ne déjeune pas .(Ah, bon ? ) Nous allons donc boire un jus d'orange en terrasse, et j'intime à mon estomac l'ordre de se comporter avec un peu plus de dignité.

Nous partons en ville, destination, la clinique dentaire du docteur M. Où il y a peu E. a fait réaliser des travaux importants. Un petit problème à régler. La clinique se trouve en face de la grande mosquée de Casablanca, qui se dresse somptueuse et magnifique au bord de l'océan., encadrée par les embruns, et caressée par la lumière de l'après midi, c'est un édifice magnifique. 
La clinique dentaire m'impressionne. Je n'ai jamais vu une structure médicale aussi moderne et perfectionnée. La directrice me fait visiter. Il y a même une sale de conférence, reliée à la salle d'opération, qui permet aux assistants de suivre une opération sur écran, et à travers une vitre de séparation. Chaque intervention est entièrement filmée, et le film tenu à disposition des patients. On me dit que des belges sont venus récemment en formation. ( Tiens, comment a-t-elle su que j'étais belge ? Mais non, elle ne le sait pas... :D ) 
A la sortie de la clinique on se promène un peu le long de l'océan. Là aussi des chantiers d'immeubles en construction. Des projets ambitieux, si j'en juge les photos géantes placardées sur les palissades d'enceinte du chantier .


Mais, j' aperçois quand même des toits de cartons et les tôles des baraques qui s'érigent sur le chantier . Des femmes étendent le linge dans ce décor triste. 
Beaucoup de pauvreté, au pied de ce luxueux projet. ..






Les gens sont gentils, remarquablement. . Personne ne songe à importuner ces deux dames qui se baladent Tout au plus un sourire, ou un salut discret. 
Discrètement je prend plein de photos . tout m'émerveille, les gens, la lumière, cette somptueuse mosquée, la mer. 
L' Afrique.
Retour à l'hôtel. C'est juste le moment du crépuscule. Je vais me promener sur la plage. Des gars jouent au foot, et c'est beau ces silhouettes qui se détachent dans le couchant . C'est un peu sale, très décrépi, mais si beau...




Minuit. Au Dodo. Le repas, tant attendu ne m'a pas déçu. Le vin blanc frais très digne. L'eau abondante. ( A ma question : " l'eau, pétillante ou pas ?" E. répond : "Ca m'est égal, je ne bois pas d'eau...") Ah ? :o 
Je ne suis pas endormie depuis longtemps que j'entends un raffut pas possible dans le couloir. A plusieurs reprises. Des fêtards. Qui reviennent plus tard et recommencent. Mais quelle heure est-il donc ? 3 Heures. J'ajoute 5 , je retiens 7 cela fait , heu...une heure du mat, locale. J'ai un mal fou à me rendormir. Mais pourquoi j'ai mal à la tête, moi ? Ah oui, le vin.......

Cette nuit, j'ai découvert une nouvelle variété de pigeon. 
Nocturne. 
Ouais. Qui a fait "Roucoucou" toute la nuit pas loin de ma fenêtre
 :-#









100. MAROC . Casablanca- Tanger

9 heures 45n le train Casa- Tanger part en gare " voyageurs". 
9 heures 25, Mustafa, le taxiste, nous raconte dans un français parfait les derniers potins de Casa, le traffic est dense pour ne pas dire figé. Je commence à loucher vers ma montre, et à m'agiter un peu..
"- heu, Mustafa, on nous a dit qu'il fallait 20 minutes pour arriver à la gare.? 
"- 20 minutes? non à cette heure -ci, il faut au moins le double, pourquoi?" 
Aussitôt informé de la situation, notre aimable chauffeur souriant se transforme en chauffard, invectivant à gauche, dépassant à droite, se faufilant là où il y avait seulement la place pour un vélo, et nous dépose à 9 heures 40, à la gare. 
Ouf!!
La première classe de l'ONCF n'a rien à envier à nos trains. les sièges sont très confortables, nous avons deux compagnons de voyage affables , et je suis énervée comme une puce. Petit canon est sans cesse sollicité. Le paysage et les scènes de vie aperçues à travers la vitre, m'interpellent. La qualité des images laisse à désirer, pas facile, cela bouge, et les vitres sont sales, mais je mitraille quand même. 
Il faut 4 heures pour arriver à Tanger. C'est loin, et une grande variété de paysage s'offre à ma curiosité.
Aux abords de casa, des cités HLM, et des bidonvilles, aussi. De nombreuses baraques possèdent quand même l'antenne parabolique sur le toit. 


Il y a de nombreuses forêts d'eucalyptus. Je n'ai pas pu vérifier, mais je pense qu'on exploite son bois. 
MINCE ! Un tremblement de terre !! Non... seulement un autre train qui nous croise. J'ai raté trois battements de coeur à chaque fois, pas pu m'habituer ...
A présent, le paysage est plus rural. je retrouve comme au Soudan ces petits villages, signalés par le minaret de leur mosquée. 
Ou par un modeste bosquet d'arbres...
Aux abords des gares ( le train s'arrête souvent) tous les véhicules sont bons pour venir chercher les voyageurs...
Il y a aussi des moyens de transport pittoresques et colorés...
Quelques maigres troupeaux...
Peu de cultures,la terre est aride, et les espaces verts sont rares, mais j'ai aperçu quelque cultures de melon 
Et enfin, on arrive à TANGER, dont je ne peux pas vous raconter grand chose, j'ai travaillé à l’hôtel, AB-SO-LU-MENT magnifique ( Hotel MIrage) qui nous a régalé d'un vue magnifique sur lamer. j'ai connu des conditions de travail bien pires...