dimanche 26 juin 2011

115. USA I Love NY.

La politesse : Ma mère, la vôtre, toutes et tous le répètent depuis qu'on est tout petits. Il faut être poli, demander gentiment. Un précepte  d'éducation auquel il est particulièrement recommandé de na pas déroger lorsqu'on est aux USA . Je ne vous raconte pas le prix en stress payé à l'embarquement à Newark ( petit aéroport de merde des environs de New york) pour une remarque faite par mon amie  invitée à se mettre dans la file d'attente alors que les comptoirs d'enregistrement n'ouvraient pas avant une heure. En substance, de sa belle voix de théâtre, et dans un anglais parfait toutefois suffisamment teinté d'accent italien pour attirer l'attention elle a dit : « qu'elle se mettrait en queue quand elle le déciderait elle » . Il faut dire, que peu de temps avant, elle avait été « invitée » à ôter sa valise de la queue, où elle l'avait laissée.
Lorsque ce fut notre tour d'enregistrer les valises, l'employée, ne nous a concédé ni un gramme d'excédent de poids , ni un centimètre de volume, pinaillant même à propos de sa valise de cabine ( aux mesures pourtant conformes aux exigences Ryan Air, c'est tout dire)  qu'il avait fallu tasser un peu dans la matrice de contrôle. Pendant que l'employée torturait impassible mon amie, j'observais les autres comptoirs de la même compagnie, où d'énormes valises , de toute évidence bien plus lourdes que les nôtres, passaient sans le moindre sourcillement, tandis que des passagers « boardés » passaient à coté de nous avec des sacs si gros, qu'ils auraient faits exploser le bidule où le sac litigieux  attendait patiemment qu'on statue sur son sort. Finalement, on nous a libérées après que nous ayons sacrifiés tout ce qui pouvait l'être ( jolis emballages de nos cadeaux, toute la documentation commerciale, et un kilo de café, offert à un garde extérieur .
NEWARK. Retenez ce nom, et changez immédiatement d' agence de voyage si c'est l'arrivée qu'elle vous destine. Indépendamment de ce qui précède, ( il n'est pas donné à tout le monde d'avoir un tel talent pour s'attirer le courroux des employés) cet aéroport est beaucoup plus éloigné des deux autres alternatives ( dont JFK) et la course en taxi est ruineuse.

2 commentaires:

D'Art en Arts a dit…

Des souvenirs quasiment analogues de JFK, mais c'était il y a longtemps, lors du départ des troupes pour la guerre en Irak et l'ambiance était particulièrement stressante...

Owen a dit…

100 % d'accord...

Newark : The armpit of America

J'ose espèrer que tu as pu voir d'autres endroits moins crasseux et antipathiques ?
:-)