Ceux qui me suivent depuis longtemps se souviennent peut-être de mes dessins sur les " périls de la macro photo ( article 86 )
Je peux vous dire aujourd'hui, que la photo animalière n'est pas elle non plus dénuée de risque.
Je peux vous dire aujourd'hui, que la photo animalière n'est pas elle non plus dénuée de risque.
Vous avez une minute? Bon, alors, je vous raconte.
Pas loin de chez moi, il y a un fleuve, le Serio, et un parc naturel, appelé « Oasis vert » un nom évocateur s’il en est. Je décide de m'y rendre pour chercher un joli coin pour un affût Et me voilà partie en scoot , vêtue de ma tenue mimétique . L’endroit est difficile à trouver, on est en Italie, et les panneaux indicateurs sont trompeurs et vous envoient à nulle part. Finalement, je découvre un lieu enchanteur. Il faut marcher un peu pour s’éloigner des pelouses encombrées de familles et d’adeptes du bronzage, mais les rives que j’aperçois sous le couvert des arbres plus loin, semblent grouiller d’oiseaux. Justement, un échassier s’envole, et toute à ma joie d’avoir découvert cet endroit fabuleux, je prête peu attention aux rares humains que je rencontre encore, ( qui eux, semblent franchement surpris de me voir là...). Un homme, la soixantaine rebondie et très dénudée, notamment, s’effraie de me voir déboucher d’un buisson. Avec ma tenue mimétique, il ne m’a pas vue approcher. Je ne pense qu’aux oiseaux et ne m’étonne guère de le voir prendre le soleil, tout nu, caché dans les fourrés …à l’ombre.
Je m’installe sur la rive, et n’ai pas trop besoin de me cacher pour admirer une famille de gobe mouche qui habite juste là.
Je m’installe sur la rive, et n’ai pas trop besoin de me cacher pour admirer une famille de gobe mouche qui habite juste là.
En face, sur l'autre rive du fleuve, j'avise alors un homme qui jette des regards circulaires comme pour surveiller les lieux. Son manège m'intrigue, mais lorsqu'il met la main à l'entrejambe, je comprends qu'il veut simplement faire pipi.
Après avoir hésité un peu, je décide de lui signaler ma présence, je ne voudrais pas qu'il me voie au dernier moment et arrose ses chaussures
Après avoir hésité un peu, je décide de lui signaler ma présence, je ne voudrais pas qu'il me voie au dernier moment et arrose ses chaussures
Il semble, particulièrement surpris de me voir là. ( il a jamais vu une photographe ? ) Mais je l’oublie bien vite, car entre-temps j’avise une Aigrette garzette qui s’est posée non loin de là. Je m’en approche à pas de loup, concentrée sur l’objectif, indifférente aux rares présences autour de moi.
Quelques clichés plus tard, j’ai la sensation d’être …observée. En fait, non loin de là, un type m’épie. Je m’éloigne, et il me suit, toujours l’air de rien et à distance. Le malaise me gagne et je décide de rentrer, de toute façon, il est tard. Sur le sentier du retour, je croise un groupe de 3 ou 4 gars, ils bavardent, l’un d’eux est tout nu .je salue brièvement, le regard pudiquement tourné de l’autre côté, vers la berge d’en face, où je vois…… deux mecs, pantalon sur les chevilles, en train de …. (Non, pas en train de faire pipi :-(….)
Tandis que la réalité de la situation s’impose brutalement à mon petit cerveau de blonde distraite et naïve, une voix juste derrière moi me fait sursauter :
- Que fais tu par ici ?
Mon cœur s’arrête, s’emballe, s’arrête de nouveau, j’ai oublié comment on fait pour respirer.
La question est posée sur un ton amical, par un des types que je viens de croiser et qui m’a emboité le pas. Je suis encore complètement sidérée par la scène, et sans trop réfléchir, je réponds :
- heu..je photographie les oiseaux.
Ma réponse déclenche l'hilarité du garçon. ( En Italien, le mot oiseau, "ucello", désigne aussi le sexe masculin). Avec humour, il me dit: " Ah oui, ici tu en verras de toutes sortes". Nous parcourons ensemble un bout de chemin, et il m'explique que ce lieu est le rendez-vous de la gent homo de la ville. Mais que je ne risquais rien du tout, " ils seront juste étonnés de voir une fille ici"
d'ailleurs, ajoute-t-il, "ils sont tous mariés..."
Ma réponse déclenche l'hilarité du garçon. ( En Italien, le mot oiseau, "ucello", désigne aussi le sexe masculin). Avec humour, il me dit: " Ah oui, ici tu en verras de toutes sortes". Nous parcourons ensemble un bout de chemin, et il m'explique que ce lieu est le rendez-vous de la gent homo de la ville. Mais que je ne risquais rien du tout, " ils seront juste étonnés de voir une fille ici"
d'ailleurs, ajoute-t-il, "ils sont tous mariés..."
4 commentaires:
l'italie ne me surprend plus...
et la gente masculine non plus...:)))
Hermosas fotografias y pinturas hay en tu blog, me gustan, un saludo, Rodisi
Rôôô, dis-donc!!!
Ton article m'a mise en Z!
D'abord tu tombes sur un type qui prend le soleil à l'ombre........ elle est pas mal celle-là!!
Puis tous ceux que tu rencontres à poil et ça ne fait pas tilt???!!! Suis MDR!!!
C'est du pot qu'ils ne soient pas dangereux, mais tu devais sacrément faire tache là-dedans!!
Bon dious et dire qu'ils sont mariés....
Fais gaaaaffe qu'ils ne t’embauchent pas comme photographe d'oiseaux professionnelle!!!!!
Bref, tes photos sont extras et ça fait plaisir de te voir émerger à l'occasion!!
Voilà... you made my day with this post!!
Bisouxxxx, ma belle A+!
Hilarante, ton expérience de photos d'oiseaux ! Enfin, hilarante parce que tout est bien qui finit bien mais bon, manifestement ce n'est pas les filles qui les intéressaient, ces mecs là !
Belles photos en tout cas :)
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